Ce dimanche, après une belle journée d'ouverture de chasse et cinq sangliers à leur actif, des chasseurs du territoire, et plus particulièrement Julien Aguettand (de Chapeiry), ne revoyaient pas revenir Diablo, le chien de ce dernier. Grâce à son collier équipé d'un GPS, il était enfin repéré vers 19 heures dans un large réseau de terrier de blaireau, Mais sans grande précision. Lundi matin, les chasseurs tentaient à coup de pelles et de pioches de trouver l'endroit exact où l'animal se trouvait, sans succès. En début d'après-midi, l'un d'eux arrivait sur le site avec une mini-pelle. Des jappements du chien étaient clairement entendus, mais l'atteindre était toujours très compliqué. Sorti de sa retraite pour sauver un congénère Vers 16 heures, la décision était prise de faire appel aux sapeurs-pompiers d'Alby-sur-Chéran, puis à 20 heures, arrivait un de leurs collègues, de Cluses, équipé d’une caméra pour sonder le terrier. Mais les recherches jusqu’à 22 heures, menées avec l'appui de Laurent Vittoz, agriculteur hérygeois, avec l'aide de son tracto-pelle s’avéraient vaines.
Hier matin, les opérations ont repris. Deux chiens de recherches, habitués à rechercher des personnes, n'ont pas permis de localiser avec précision l'endroit où Diablo était coincé. La brigade cynotechnique a alors eu l'idée de faire appel à un chien réformé, Efix, premier chien de secours de Haute-Savoie médaillé pour actes de courage et dévouement en 2017. « On l'a sorti de sa retraite parce qu'on sait qu'il a déjà retrouvé d'autres chiens par le passé, expliquait son maître Terence Eymard. C'est comme pour les humains. L'expérience compte!» De fait, le "réformé" a vite indiqué le bon terrier et, grâce au tractopelle, Diablo a pu sortir indemne de sa prison.
Julien Aguettand confiait qu’il se rappellerait longtemps de l’ouverture de la chasse 2018.