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Quand les chasseurs rénovent une zone humide

06/09/2018
CHENE-EN-SEMINE
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Quand les chasseurs rénovent une zone humide..

Les chasseurs de l’Association intercommunale de chasse agréée (AICA) de Chêne-en-Semine et Franclens ont récemment terminé la réhabilitation d’une zone humide située sur le territoire de Chêne-en-Semine. Cette zone appartient à la Fondation pour la protection des habitations de la faune sauvage. Créée en 1983 par le monde de la chasse cette fondation reconnue d’utilité publique œuvre pour la préservation des milieux. Ainsi, elle acquiert, préserve et met en valeur des sites nécessaires pour la faune et confie la gestion a des acteurs de terrain, les chasseurs.

 On l’oublie trop souvent, mais les chasseurs d’aujourd’hui exercent plus leur passion pour remplir leur congélateur. Ils contribuent à la préservation de la faune sauvage, tout autant qu'à sa régulation, nécessaire pour éviter les destructions, notamment des parcelles agricoles. Ainsi, l'AICA de Chêne-en-Sernine/Franclens a entrepris depuis l'an passé de réhabiliter une zone humide, située sur un territoire d'environ 10 hectares de surface intégralement boisé. Un premier débroussaillage avait donc été mis en œuvre en 2017, avec l'organisation d'une coupe de bois afin de régénérer la forêt et créer des espaces de refuge pour la faune. Récemment, un nettoyage complet à l'aide d'un tractopelle a permis de recréer un espace favorable aux batraciens, libellules et grande faune. Face à la désertification des zones humides sur le territoire, due notamment à l'urbanisation, les chasseurs ont donc choisi de conserver et gérer les espaces nécessaires à la faune, en endossant un rôle écologique, et soucieux de préserver la biodiversité si importante à l'environnement. Désormais, c'est donc environ 1500 m2 de surface qui viennent d'être réhabilités, sur un terrain argileux. La zone ainsi dégagée devrait redevenir rapidement humide, et jouer son rôle d'éponge: elle absorbe l'eau quand il pleut et la restitue en cas de sécheresse. Une petite surface a également été creusée plus profondément pour une réserve d'eau. Tous les déchets de coupe ont été stockés en lisière de forêt, afin de fournir des lieux de protection, d'habitat et de nidation pour la faune.

 

>Article du Dauphiné Libéré du 6 septembre 2018
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