Ce foyer se situe à quelques kilomètres de la frontière française et des départements de la Meuse, des Ardennes, de la Meurthe et Moselle et de la Moselle. Si les cas venaient à s’étendre en France, cela aurait de graves conséquences pour les éleveurs de porcs mais également pour la chasse.
Cette maladie mortelle pour les porcs et les sangliers, mais non transmissible à l’homme et aux autres espèces animales, doit être un sujet de préoccupation pour nous chasseurs, même si notre département n’est pas directement concerné. Sa propagation en Europe est principalement due aux activités humaines.
Les chasseurs, véritables sentinelles sanitaires, apporteront tout leur soutien aux services sanitaires du pays afin d’aider à stopper la propagation de la maladie. Par mesure de précaution, la chasse a été suspendue dans 43 communes des Ardennes en fin de semaine dernière, afin de chercher à limiter les risques de déplacements et de dérangement des sangliers avec la Belgique.
Les signes cliniques possiblement observables sont des rougeurs de la peau au niveau des oreilles, de l’abdomen et des pattes, souvent une détresse respiratoire, des vomissements, des hémorragies nasales ou rectales et parfois diarrhée.
La Haute-Savoie, comme la majeure partie des départements français, est classée par l’instruction ministériel du 17 septembre 2018 en niveau de surveillance pour un potentiel risque de diffusion à moyenne et longue distance. Les chasseurs formés à l’examen initial du gibier sauvage sont donc invités à bien observer les carcasses de sangliers (observation de la rate) et tout chasseurs à faire remonter des cas de mortalités suspects (sangliers grabataires, mortalités groupées, …).
Comme toujours en cas de problème sanitaire pour la faune sauvage, il convient de ne pas s’alarmer de façon inconsidérée, mais d’être un chasseur vigilant, acteur de la surveillance épidémiologique. Notre réseau SAGIR est prévu à cet effet et en cas de doute ou de suspicion, vous pouvez contacter les coordinateurs SAGIR du Département :
Comment prévenir le risque d’introduction du virus en France quand on est chasseur ?
Lors de la pratique de la chasse habituelle
Lors de voyages de chasse en Europe de l’Est, Russie, Mongolie