Le président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) Willy Schraen a été reçu ce mardi 20 août 2019 pour une première audience en tête à tête avec Elisabeth Borne, nouvelle ministre de la Transition écologique et solidaire et des transports accompagnée d’Emmanuelle Wargon, la Secrétaire d’Etat en charge entre autre de la réforme de la Chasse. Un premier contact personnel et direct voulu par la ministre afin de faire connaissance et de dresser un premier inventaire des réformes à poursuivre conformément aux engagements du Président de la République autour de la chasse, de la biodiversité et de la ruralité.
Willy Schraen se réjouit d’avoir pu rencontrer aussi rapidement la nouvelle ministre de la transition écologique malgré un agenda chargé en raison de la tenue du G7 à la fin de la semaine.
Pendant plus d’une heure et demie et de façon très pragmatique, Willy Schraen, Elisabeth Borne et Emmanuelle Wargon ont passé en revue tous les sujets qui feront l’objet de la seconde phase des réformes chasse, soit pour accompagner la bonne application réglementaire, soit pour poursuivre la concertation sur les sujets qui devront faire l’objet des prochains arbitrages.
Willy Schraen a abordé « La formidable réussite du permis national diminué de moitié à 200 euros qui connait un succès inespéré soulignant ainsi que la chasse française est véritablement une passion très populaire ».
Les derniers chiffres ont été fournis aux deux ministres à savoir 305 000 validations nationales pour 650 000 validations au total soit 47 % de permis nationaux (Au lieu de 9% habituellement chaque année).
De nombreux sujets ont été abordés en toute franchise et sans le moindre tabou autour de la gestion adaptative, de la création de l’Office Français de la Biodiversité, du renforcement de la police rurale, de la chasse, de la pêche et de la nature dans les départements, de la mise en place de l’écocontribution, mais aussi les dégâts de gibier et les enjeux sanitaires qui impliquent également le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume.
Des sujets plus sensibles ont fait l’objet d’un dialogue sans le moindre dogmatisme pour aborder les quotas des chasses traditionnelles, la gestion par quotas des espèces abondantes comme les oies ou les cormorans et les actions à conduire pour les espèces en diminution.
Le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs a plaidé avec insistance pour le maintien d’un quota cohérent pour les chasses traditionnelles ainsi que pour la chasse des tourterelles des bois en raison des actions significatives des chasseurs pour améliorer les habitats.